Vivre ensemble la fin du monde
Vivre ensemble la fin du monde Martin Steffens texte en entier pdf - Vivre ensemble la fin du monde a été écrit par Martin Steffens qui connu comme un auteur et ont écrit beaucoup de livres intéressants avec une grande narration. Vivre ensemble la fin du monde a été l'un des livres de populer sur 2016. Il contient 192 pages et disponible sur format . Ce livre a été très surpris en raison de sa note rating et a obtenu environ avis des utilisateurs. Donc, après avoir terminé la lecture de ce livre, je recommande aux lecteurs de ne pas sous-estimer ce grand livre. Vous devez prendre Vivre ensemble la fin du monde que votre liste de lecture ou vous serez regretter parce que vous ne l'avez pas lu encore dans votre vie.Rang parmi les ventes Amazon: #253482 dans LivresPublié le: 2012-01-12Langue d'origine: FrançaisDimensions: 5.12" h x .59" l x 7.87" L, Reliure: Broché192 pagesExtrait«LISBONNE 1940» CE QUE CACHE LA FÊTE Peut-être avez-vous lu Lettre à un otage de Saint-Exupéry. Je suis tombé dessus par hasard. Le livre attendait là, dans son édition d'origine, avec ses taches d'humidité, son odeur de vieux papier et des pages prêtes à s'envoler. De qui l'ai-je hérité ? De quel étal de plein air, brocante ou vide-greniers, l'ai-je sauvé ? Dans ce petit livre, Antoine de Saint-Exupéry consigne les souvenirs de son départ vers les États-Unis après qu'il a, deux mois durant, vainement bombardé l'artillerie allemande. Nous sommes en décembre 1940 à Lisbonne. Saint-Exupéry dit de la cité portuaire qu'elle était «comme une sorte de paradis clair et triste.» Paradis car il s'agissait, à grand renfort de festivités somptueuses, de conjurer la catastrophe. «Regardez, disait ainsi Lisbonne, combien je suis heureuse et paisible et bien éclairée...» Voudrait-on s'abattre sur tant de bonne humeur ? Voudrait-on, avec de grossières bombes, salir les oeuvres d'art dont Lisbonne s'était parée ? Troubler une si belle fête ? «On jouait au bonheur, à Lisbonne, afin que Dieu voulût bien y croire.» À la lecture de cette dernière phrase, voilà ce qui m'apparut clairement : cette prière, avec son triste ridicule, est celle de notre temps. On le sait depuis que Philippe Muray nous a rebaptisés Homo festivus : nous sommes pris dans une immense campagne de divertissement. Tout est prétexte à la fête. Fête du cinéma, des sciences ou de la choucroute. Festival de Cannes, Coupe du Monde et Beaujolais Nouveau. Printemps des poètes, Printemps des étudiants, des potiers et des rues. Printemps de l'hiver, même, s'il venait à manquer de prétextes... Et sous cette fête, tapie comme seule la peur sait le faire, l'espoir que le monde, dans sa défection, nous épargne. «On épargne plus facilement les innocents» se mur-mure-t-on. Alors, confondant innocence et insouciance, on s'emploie à doper son humeur festive. Il m'arrive, comme Saint-Exupéry à Lisbonne, de déambuler dans cette fête, «à travers les réussites de cette exposition d'un goût extrême, où tout frôlait la perfection, jusqu'à la musique, si discrète, choisie avec tant de tact, et qui, sur les jardins, coulait doucement, sans éclat, comme un simple chant de fontaine. Allait-on détruire dans le monde ce goût merveilleux de la mesure ?» La démesure festive a aujourd'hui remplacé le tact lisboète : non plus la musique qui s'ajoute aux fleurs des jardins, mais la boîte de nuit, la Love Parade et le 21-juin. Sous cette démesure, la mélancolie n'en est pas moins présente. La fête, en outre, s'est généralisée : ce n'est plus Lisbonne seulement, mais toutes les capitales du monde. La plage est à Paris, Halloween s'invite à la fête des Morts et les rires tonitruent à la télévision -c'est-à-dire dans chaque foyer, à toute heure du jour. C'est que la catastrophe a elle aussi grandi et qu'il fallait, pour la recouvrir, un voile plus dense, une fête sans borne ni temps mort : une fête à la mesure du monde, aussi bruyante que silencieuse est sa fin. Bruyante, afin de ne pas entendre le silence qui vient.Revue de presseMartin Steffens n'a rien d'un vieux ronchon aigri ni d'une Cassandre hystérique... Son nouveau livre est sacrément audacieux. Il se demande comment bien vivre, dans un monde dont on pressent - il suffit de regarder le journal télévisé - qu'il court vers sa fin. Oui, lucidement et sereinement, Martin Steffens prend acte du fait que la fin du monde est en marche... Comment ne pas céder à la tentation du cynisme ou du divertissement à outrance ? Comment ne pas subir cette fin du monde mais la vivre amoureusement ? Comment être lucide sur la misère de l'homme sans occulter sa splendeur ? Martin Steffens est réaliste mais pas pessimiste : «Quiconque se fait des yeux pour voir le travail discret et non moins permanent des forces du Bien en ce monde, quiconque apprend à rendre grâce pour ces lueurs de perfection, sait de tout son être ce dont le monde est la promesse.» (Astrid de Larminat - Le Figaro du 22 mars 2012 )Présentation de l'éditeurÀ la veille de l an 2000, les millénaristes passaient pour des superstitieux dont il était convenu de rire. Une dizaine d années plus tard, la fin du monde est entrée dans nos conversations, dans nos peurs, dans notre façon d engager l avenir. Elle est le poids qui accuse notre humanité, qui ralentit notre pas, qui coupe l envie de penser à demain. Ce livre entend ne pas laisser la fin du monde aux seuls discours alarmistes ou moralisateurs. Car la fin du monde, sitôt regardée en face, parle à l homme de ses désirs les plus intimes. Elle met chacun en route vers cette peur plus essentielle que celle de mourir : la peur de ne pas vivre pleinement. Il est un pari qu il faut oser : vivre ensemble la fin du monde, avec tout ce que le verbe « vivre » recèle de lucidité, bien sûr, mais aussi de courage, d invention et de partage. Alors le monde, par son absence même, se mettra à briller, comme il ne l a encore jamais fait.
Details of Vivre ensemble la fin du monde
Le Titre Du Livre | Vivre ensemble la fin du monde |
Auteur | Martin Steffens |
Vendu par | Salvator |
EAN | 9782706708664 |
Nombre de pages | 192 pages |
Editeur | Salvator |
Nom de fichier | vivre-ensemble-la-fin-du-monde.pdf |
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